Y a-t-il une expérience humaine plus universelle que de sentir la soif? Il y a énormément de variété de nourriture à travers les différentes cultures, mais tous, nous buvons de l’eau. Nous connaissons tous cet ardent désir pour un verre d’eau froide.
Donc, dans ce bref article, je veux réfléchir sur comment la Bible traite ces deux genres de soif : la soif physique et la soif spirituelle.
1. La soif physique
Dans Jean 19.28, Durant la crucifixion, nous trouvons ce verset frappant: « Après cela, Jésus, qui savait que tout était déjà consommé, dit, afin que l’Écriture soit accomplie: J’ai soif. » Ceci nous donne beaucoup à réfléchir. Jésus, la deuxième personne glorieuse de notre Dieu trinitaire, s’est humilié et est devenu chair. Dieu est devenu homme. Et en tant qu’homme, il a expérimenté pleinement la vie humaine, même par rapport a cette grande soif que nous ressentons tous.
En tant que bébé nouveau-né, il a eu soif pour le lait de sa mère, comme tout autre bébé humain a eu, depuis la naissance de Cain et Abel. Et dans ce verset ci-haut nous voyons que dans le dernier moment de sa vie terrestre, cette expérience tellement humaine de la soif a poussé Jésus a demander à boire, accomplissant ainsi les Écritures qui avaient prédit sa venue.
C’est tellement frappant que sa soif a été la première et la dernière expérience que notre Sauveur a eu durant sa vie humaine sur cette terre.
Mais Dieu a fait en sorte que la réalité physique résonne avec, et reflètent, la réalité spirituelle. À travers les Écritures nous voyons que la soif est aussi une métaphore puissante.
2. La soif spirituelle
L’âme de David a soupiré après Dieu comme une biche soupire après des courants d’eau (voir le Psaume 42). Dans les prophètes, nous lisons : « Vous tous qui avez soif, venez aux eaux » (Ésaïe 55.1). Et quelles sont ces eaux? Jésus a dit que « celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura jamais soif, et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle. » (Jean 4.14).
De même que la femme Samaritaine, je me trouve en train de dire, « Donne-moi cette eau. » Est-ce ton cas aussi?
Avant de venir à Christ, j’ai trouvé en moi-même une profonde soif de l’âme, mais j’essayais frénétiquement d’assouvir cette soif avec des plaisirs passagers et de bonnes œuvres religieuses, avec le poison de la pornographie et les hypocrisies de l’assistance à l’église et la connaissance biblique. Pour toi, c’était peut-être d’autre chose. À un certain niveau, tous ceux qui sont hors de Christ essaient d’assouvir leur soif avec quelque chose.
La Bible appelle toutes ces choses des « citernes crevassées » contenant de l’eau stagnante putride qui ne peut jamais satisfaire notre soif (voir Jérémie 2.12-13). Nous recherchons dans ces choses ce qui peut seulement être trouvé en Dieu, qui est « la source des eaux vives. »
Plus tôt dans son ministère, Jésus a dit, « Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture. » (Jean 7.37-38).
Encore une fois je dis: « Donne-moi cette eau. » Et toi?
Nous ne pouvons pas assouvir notre propre soif. Nous devons aller à Celui qui a été pendu sur cette croix et qui a souffert si horriblement pour nos iniquités et nos péchés, notre rébellion et notre hypocrisie, nos efforts erronés d’assouvir notre soif de l’âme avec n’importe quoi et tout à part du Dieu vivant.
Jésus a enduré la croix, et la soif, pour que nous n’ayons pas besoin de le faire.
Conclusion
Les québécois ont désespérément soif aussi. Ils pensent peut-être que, dans ces jours chauds et humides, leur plus grand besoin est d’assouvir leur soif physique. Il y a beaucoup d’endroits à travers la province où ils peuvent faire exactement ça. Mais combien d’endroits y a-t-il où ils peuvent trouver le vrai évangile pour assouvir leur soif plus profonde? Malheureusement, il n’y en a pas autant.
Nous avons un Sauveur qui sait non seulement ce que c’est d’avoir soif, mais qui lui seul peut satisfaire la soif qui se trouve au plus profond du cœur et de l’âme de chaque personne que nous rencontrons.
Buvons donc intensément de sa grâce et sa miséricorde, et invitons ensuite d’autres personnes à se joindre à nous pour faire la même chose.
Phil Cotnoir
Phil Cotnoir est un mari, un père de quatre enfants, un lecteur avide, un rédacteur et un éditeur indépendant. Il est diplômé de Heritage College & Seminary (B.Th) et a servi comme ancien dans son Église locale près de Montréal. Il travaille dans le monde de l'automatisation industrielle et tient un blogue à www.philcotnoir.com.