J’ai commencé à jouer du piano à l’âge de cinq ans. Je me souviendrais toujours de mon premier piano : une feuille de carton. Mes parents, voulant s’assurer de mon estime pour cet instrument, ont attendu quelques mois avant de m’acheter un vrai piano, droit, couleur ébène. Je plaçais mes doigts jeunes et sans agilité sur les notes m’imaginant jouer comme Mozart. Je découvris bien vite que cet instrument demandait beaucoup plus de séances d’entraînement que je pensais.
Ma mère s’assurait que je pratique tous les jours, durant plusieurs minutes. Plus je vieillissais, plus j’augmentais les temps d’exercices, plus l’harmonie se clarifiait, plus les difficultés augmentaient. Mon âme libre et insoumise ne voulait pas toujours se résoudre à l’ardeur et la discipline. Je jouais souvent sans pratiquer les exercices proposés par mon professeur. Je détestais parfois les gammes et les arpèges. Je résistais régulièrement, mais je savais qu’avec la répétition viendrait la souplesse. J’appris que la pratique améliorait le son de ma musique. Plus je me disciplinais, plus je jouais avec joie. Plus je persévérais, plus j’aimais cet instrument et plus la coordination de mes mains s’accordait avec mon cœur.
Je crois que de la même façon, la pratique de la prière peut se perfectionner et s’améliorer avec le temps. Passer quelques minutes par jour pour prier est de loin mieux que rien, mais il faut songer à augmenter le temps et la fréquence pour que cette discipline soit effectuée avec joie.
Je me rappelle qu’au début de ma vie chrétienne, je ne savais pas trop comment m’y prendre pour prier. Je savais que je devais fermer les yeux et réfléchir à qui je parlais. Je voulais aussi m’assurer de ne pas seulement prier pour mes désirs; j’aspirais à connecter avec Lui profondément et je désirais le connaître — Lui, le Maître de l’univers! Mais je me sentais distante, même souvent je me sentais seule lorsque je priais. J’ai commencé à intercéder avec insistance pour que mon zèle pour Dieu grandisse et se raffermisse. J’ai sincèrement pleuré pour sentir son amour et sa présence dans ma vie. Après plusieurs années de pratique de la prière, je suis bien dans sa présence. Je suis fortifiée, car je sais qu’il est là et que rien ne pourra me séparer de son amour.
Tout comme l’apprentissage du piano, j’ai persévéré et je suis dans une grande joie lorsque mon cœur est dans la présence de Dieu. Chaque pianiste est unique. Aucun musicien n’interprétera une pièce de la même façon. La force des doigts, la souplesse, le style, l’intonation et les nuances sont autant variés que le nombre d’instrumentistes. Il en est de même pour les intercesseurs. Chacun peut avoir une relation différente, profonde et unique avec notre Sauveur.
Toutefois, la caractéristique commune à tous les musiciens est la pratique et l’assiduité. Persévérons dans la prière — cette discipline qui sauve notre âme chaque jour.
Pour améliorer ma vie de prière et expérimenter un renouveau avec le Seigneur, j’ai créé un outil qui m’aide au quotidien. Cliquez sur le lien suivant pour le découvrir.
Faites en tout temps par l’Esprit toutes sortes de prières et de supplications. Veillez à cela avec une entière persévérance et en priant pour tous les saints.
(Éphésiens 6.18)
Rachel Bergeron est une petite écrivaine.
Elle est passionnée par l’écriture depuis quelques années déjà,
mais c’est durant la perfection de son art que le Seigneur
lui a montré la puissance des mots. Ses mots à Lui sont beaucoup
plus importants que les siens. Son humble effort est donc
de le faire promouvoir à travers les revers de sa vie.
Vous pouvez lui écrire et la suivre sur ses médias sociaux
où elle tente de rendre gloire à Dieu dans les aspects de son quotidien.