J’ai lu le livre d’Exode, de Lévitique ainsi que celui des Nombres, et j’ai pris conscience du danger de manipuler des choses saintes.
Le livre d’Exode conclut sur une note positive : Dieu habite parmi son peuple. Mais la présence de Dieu s’accompagne d’un danger. » Moïse ne pouvait pas entrer dans la tente de la rencontre parce que la nuée restait dessus et que la gloire de l’Éternel remplissait le tabernacle. » (Exode 40.35).
Le livre de Lévitique commence sur une note d’espoir. Dieu offre un moyen aux pécheurs de vivre dans sa sainte présence. La première fois que les sacrificateurs ont offert des sacrifices, ils ont dû être préparé. Aaron et ses fils ont été oints, habillés et instruits à propos de ce qu’ils devaient faire. Le premier jour, malheureusement, les fils d’Aaron sont morts pour avoir offert un feu étranger à Dieu (Lévitique 10.1-3). Leur expérience fut une catastrophe.
Le livre de Nombres attribue des tâches aux différents clans parmi les Lévites. Les fils de Kehath étaient chargés de transporter les objets sacrés du tabernacle, mais ils ne pouvaient pas les toucher sans porter des habits ni même les regarder un instant sinon ils en mourraient (Nombres 4.15-20).
Plus tard, le livre des Nombres raconte la mort de toute la première génération dans le désert, à l’exception de deux personnes, tout le monde est mort au désert. Même Moïse ne s’en est pas sorti (Nombres 20.10-13). Lorsque nous arrivons à la fin du Pentateuque, nous sommes sidéré par la réalité de la sainteté de Dieu et le danger qu’elle représente pour les pécheurs comme nous. Après avoir lu ces livres, nous ne devrions pas être choqués qu’Uzza est mort en touchant l’arche de l’alliance (2 Samuel 6.6). Nous devrions être choqués qu’il ait cru qu’il ne mourrait pas.
De toute évidence, il est dangereux de manipuler des choses saintes.
Certaines personnes peuvent penser que c’est moins dangereux sous la nouvelle alliance. Contrairement à Israël au temps de Moïse, « nous avons l’assurance d’entrer dans les lieux saints par le sang de Jésus » (Hébreux 10.19).
Mais nous ne devons pas perdre de vue le danger de manipuler les choses saintes. Au début de l’histoire de l’Église, Dieu a rappelé à son peuple la gravité de ce qui était en jeu (Actes 5.11). L’auteur des Hébreux nous rappelle que « c’est une chose redoutable que de tomber entre les mains du Dieu vivant » (Hébreux 10.31). La grâce de Dieu ne supprime pas la nécessité de la crainte et du révérence.
Il y a quelques années, j’ai lu la Bible en un peu plus d’un mois. La lire à ce rythme m’a permis de voir des thèmes que je n’avais jamais vus avec autant de clarté auparavant. Un thème m’a frappé : Ne blaguez pas avec Dieu. Craignez-le. Ne prenez pas sa grâce pour acquise. Ne perdez jamais de vue le danger de manipuler les choses saintes.
Ne perdez jamais de vue le danger de manipuler les choses saintes.
Je loue Dieu pour sa grâce, mais je veux aussi être saisi d’une crainte sainte de qui est Dieu. Du début à la fin, l’Écriture nous rappelle le danger de manipuler des choses saintes. Un aperçu de la sainteté de Dieu suffirait à nous rappeler que nous devons le craindre, même si nous l’approchons avec confiance par Jésus. Puissions-nous ne jamais manipuler les Écritures ou les choses de Dieu sans révérence ni crainte. Nous avons besoin de la bonne crainte. Comme Dieu l’a promis par l’intermédiaire de Jérémie : « Je mettrai la crainte de moi dans leur cœur, afin qu’ils ne se détournent pas de moi. »
Cet article a été initialement publié sur The Gospel Coalition Canada. La traduction est publiée ici avec permission.
Darryl Dash est l'auteur de How to Grow: Applying the Gospel to ALL of Life. Il est pasteur de la Liberty Grace Church à Toronto. Il est également cofondateur de Gospel for Life et directeur de l'Advance Church Planting Institute. Il est titulaire d'un doctorat en ministère du Gordon-Conwell Theological Seminary et compte plus de 25 ans d'expérience dans le ministère. Darryl est marié à Charlene et a deux enfants adultes, Christy et Josiah. Vous pouvez trouver Darryl en ligne sur DashHouse.com.