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L’histoire de la guerre a connu des défaites cuisantes. Il y a bien sûr la tristement célèbre bataille de Cannes, au cours de laquelle Hannibal a mis en déroute les forces romaines en dépit d’une importante infériorité numérique. Il y a aussi la bataille d’Azincourt, au cours de laquelle les Anglais étaient trois fois moins nombreux que les Français, mais ont infligé beaucoup plus de pertes. Il y a aussi la destruction totale de l’Armada espagnole, au cours de laquelle la marine anglaise, de même que le vent et les vagues, ont permis d’écraser ces forces espagnoles. Pour chaque grande victoire militaire, il y a une défaite retentissante.

Mais la plus grande est encore à venir. Le dernier ennemi à tomber sera celui qui subira la plus grande défaite de toute l’histoire; une défaite si grande qu’elle dépasse notre capacité à l’imaginer ou à la décrire.

Dans sa lettre à l’Église de Corinthe, l’apôtre Paul décrit cet ennemi et sa chute : « Le dernier ennemi à détruire, c’est la mort ». Dans cette partie de sa lettre, il console les chrétiens concernant la réalité de leur mort éventuelle et les assure que la tombe n’est pas la fin, car tout comme Jésus est ressuscité, tous ceux qui lui appartiennent le seront aussi. En fait, tous les hommes ressusciteront, qu’ils croient à Jésus ou qu’ils soient restés obstinément éloignés de lui.

À ce jour, la mort a frappé 100 % de l’humanité. Toutes les personnes qui sont nées depuis des siècles sont également décédées. Malgré les progrès humains, les avancées de la science et de la médecine, et les nouvelles technologies révolutionnaires, le taux de mortalité se maintient à 100 %. Nous entendons souvent parler de milliardaires obsédés par le prolongement de leur durée de vie et de transhumanistes qui tentent de télécharger et sauvegarder leur conscience dans le « cloud », où une personne pourrait soi-disant vivre indéfiniment. Mais nous savons tous qu’il ne s’agit que d’absurdités, d’une fuite devant la réalité : la mort nous rattrapera. Même si nous pouvions doubler ou tripler la durée de nos jours, la mort finira par nous atteindre et il ne pourra en être autrement.

Mais il y aura un temps où le règne de la mort prendra fin de façon certaine et soudaine. Et ce jour-là, tous les morts ressusciteront. Bien que nous soyons habitués à parler de la résurrection de ceux qui sont en Christ, cette résurrection s’étendra également à ceux qui sont sans Christ. Paul dit : « Il y aura une résurrection des justes et des injustes. » (Actes 24.15). Entre-temps, Jean dit : « Car l’heure vient où tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix, et en sortiront. ». Cependant, cette population ressuscitée sera divisée en deux groupes aux destins très différents : « Ceux qui auront fait le bien ressusciteront pour la vie, mais ceux qui auront fait le mal ressusciteront pour le jugement. » (Jean 5.28-29).

La mort s’est emparée de toute l’humanité, mais elle sera contrainte de la libérer. La mort a régné dans un triomphe total, mais elle connaîtra une défaite totale. La mort nous a mis à mort, mais elle sera elle-même mise à mort. Et nous le savons grâce à la résurrection de Jésus-Christ; une sorte de preuve et d’acompte attestant que Dieu a le pouvoir et l’autorité sur la mort.

Même dans les plus grandes victoires militaires, il y a toujours eu des pertes. Le roi Henri a peut-être gagné la bataille d’Azincourt, mais il a tout de même perdu plusieurs centaines de soldats. Bien que les Anglais aient triomphé des Espagnols dans la Manche, ils ont néanmoins subi des pertes. Il n’y a pas de victoires parfaites. Sauf celle-ci. Car la tombe rendra ses morts. Tous ses morts. Bien que la mort ait réclamé 100 % de l’humanité, elle en conservera 0 %. Il ne saurait y avoir de défaite plus complète, de désastre plus considérable.

Ainsi, même si la mort nous intimide, nous pouvons nous en approcher avec assurance, sachant que son sort est certain. Même si le tombeau est ouvert pour nous recevoir, nous pouvons y entrer avec la certitude que nous en reviendrons. Bien que la mort nous inscrive sur son registre, nous savons que sa victoire sera de courte durée, car, lorsque les desseins de Dieu seront accomplis et que le moment sera venu, « la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés » (1 Corinthiens 15.51-52). Nous ressusciterons, nous vivrons, et à la mort nous dirons avec triomphe : « La mort a été engloutie dans la victoire. Ô mort, où est ta victoire ? Ô mort, où est ton aiguillon ? » Et si nous aimons le Christ, nous continuerons à vivre avec lui et à régner avec lui pour les siècles des siècles.

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