Aidez TGC Évangile21 à équiper les croyants pour qu'ils restent fermement attachés à l'Évangile dans une culture qui change radicalement.

×
Parcourir

Cette semaine Dieu a tranquillement répondu à une prière importante que je priais chaque jour depuis plusieurs mois. Je pensais que c’était impossible que Dieu pourvoie exactement ce que je demandais dans mes prières. Comme vous pouvez voir, j’ai encore besoin de grandir beaucoup en tant que chrétien.

Pour être clair, je ne doutais pas du tout la doctrine de l’omnipotence de Dieu. Le problème est que je ne pensais pas que le résultat pour lequel je priais pouvait avoir lieu. Ayant dit cela, voici quatre pensées de plus sur la prière.

En premier lieu, on compte généralement un « oui » de la part de Dieu comme étant une réponse à la prière.

Si tu es bien instruit dans la foi chrétienne, tu sais que Dieu entend et réponds à chacune de tes prières. Il peut dire « Non, » « Pas encore, » ou « Oui. » Toutefois, la plupart parmi nous parlons de la prière d’une manière très différente, et notre conversation irréfléchie révèle ce que nous croyons vraiment. Lis de nouveau la première ligne de cet article, « Cette semaine Dieu a tranquillement répondu à une prière importante que je priais chaque jour depuis plusieurs mois. »

Il est probable que chacun qui a lu la phrase l’a pris dans le sens que Dieu avait dit « Oui » et avait pourvu la chose pour laquelle j’avais priée. Il est probable que personne n’a lu la première ligne et s’est dit, « Hmm, je me demande comment George a su que Dieu avait dit ‘Pas encore’ ou ‘Non’. » Tu vois, de manière inconsciente tu comptes seulement un « Oui » rapide de la part de Dieu comme étant une réponse à la prière. Inconsciemment, tu vois l’enseignement standard concernant les réponses que Dieu fait à la prière en disant parfois « Pas encore » et « Non » comme étant une manière de « limiter les dégâts » puisque Dieu ne t’a pas donné ce que tu voulais.

En deuxième lieu, tu as mêlé ton amnésie avec ta mémoire.

Tu te rappelles de la longue liste de « non » de Dieu, mais tu as de l’amnésie concernant les choses stupides, égoïstes, insensées, et néfastes que tu as demandées. Je me rappelle avec honte comment ma petite amie a rompu la relation avec moi quand j’étais dans ma dernière année de l’école secondaire après dix mois de fréquentations, et j’ai ensuite passé un an ou deux priant que nous puissions revenir ensemble. En ce temps-là, ça me dérangeait que Dieu ne dise pas « Oui » à mes prières.

Toutefois, depuis plusieurs décennies maintenant, je suis profondément reconnaissant qu’il ait dit « Non. » Cela a été beaucoup mieux, le fait que j’ai fini par rencontrer Louise, la femme de ma vie. Au ciel, tu te souviendras, et tu te réjouiras de la sagesse de Dieu en disant « non. »

En troisième lieu, tu es souvent inconscient des fois que Dieu dit « Oui. »

Ceci est un problème différent d’amnésie. Cette histoire n’est pas une illustration parfaite, mais elle pointe dans le bon sens. Luc 1.5-25 nous raconte l’histoire de comment un ange apparait au Prêtre Zacharie et lui dit qu’il sera le père de Jean-Baptiste. Le verset 13b est très intéressant. Il dit: « ta prière a été exaucée. Ta femme Élisabeth t’enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jean. »

Voici le point: Zacharie et sa femme sont maintenant très âgés. Ils ont probablement cessé de prier pour un bébé il y avait littéralement des décennies. Mais voici un ange qui apparaît avec un message de la part de Dieu qui dit « Oui » à leurs prières. Dans le cas de Zacharie et d’Élizabeth, ils se sont probablement souvenus qu’ils avaient prié pour un bébé, mais mon point est qu’au Ciel, tu te souviendras de tant de fois que Dieu a répondu à ta prière avec un « pas encore, » seulement pour y répondre avec un « Oui, maintenant, » bien des années ou des décennies plus tard, longtemps après que tu as oublié d’avoir fait cette prière. Encore, ce sera un aspect de plus de ta vie dont tu te souviendras et te réjouiras quand tu seras dans les Nouveaux Cieux et la Nouvelle Terre.

En quatrième lieu, il est mieux de prier, « Seigneur, je crois, viens au secours de mon incrédulité! » que de ne pas prier du tout.

Cette citation vient de Marc 9:22-24. Dans l’histoire, un père demande à Jésus de libérer son enfant d’une possession démoniaque. Toutefois, le père, après avoir fait sa « demande », ajoute, « si tu peux ». Jésus répond en lui disant, « ‘Si tu peux!’ Tout est possible à celui qui croit. » Le père répond aussitôt à Jésus en disant, « je crois, viens au secours de mon incrédulité! » Plus je vieillis, plus de réconfort je trouve dans cette histoire.

Pour revenir à la manière dans laquelle le Seigneur a pourvu en réponse à ma prière, ma prière était comme celle du père dans Marc 9. Il y avait un besoin très clair. Ça aiderait dans le ministère de l’évangile. Je ne croyais pas vraiment que ça pourrait être répondu avec un « oui », mais je savais que c’était bien de prier pour ceci. Donc, j’ai prié avec très peu de foi, seulement avec l’obéissance. J’ai prié, « Seigneur, s’il te plait fais ceci. Je crois, viens au secours de mon incrédulité. »

Frères et sœurs, je vous encourage à déverser vos cœurs au Seigneur dans la prière. Il est toujours plus prêt à entendre vos prières que vous l’êtes de prier. Veuillez prier que je sois plus un homme de prière, plus obéissant dans la prière, et que je puisse prier avec une plus grande foi.

Cet article a été initialement publié sur The Gospel Coalition Canada. La traduction est publiée ici avec permission.

EN VOIR PLUS
Chargement